C’est maintenant l’heure, on s’est remis du décalage horaire (beaucoup plus facile en traversant l’atlantique vers le vieux continent que ce le sera pour notre retour au pays). Les jeunes et moins jeunes ont pu déambuler dans la ville de Nantes pour y découvrir le château des Ducs de Bretagne, l’île de Versailles et son jardin d’inspiration japonaise, La Loire, les cathédrales et surtout, l’efficacité des transports en commun; vive les trams! La place et les infrastructures misent en place pour les vélo sont géniales, mais malheureusement, la courtoisie des automobilistes n’est pas à la hauteur de ses installations…on va quand même laisser la chance aux Bretons de se reprendre.

Les achats pour le bon déroulement du séjour sont faits, c’est a dire; le gaz pour la bouffe, les cartes SIM pour les communications, les repas d’urgence, des casques pour rouler (et oui, deux d’entre nous ont oublié leur casque…vous pouvez vous amuser a deviner qui?), et surtout, une quantité incalculable de pâtisseries, viennoiseries, pains baguettes et autres délices que Nantes avait à nous offrir!

C’est notre premier vrai départ, ce qui implique lever le camp et mettre les kilomètres derrière nous tout en profitant de la culture, des gens et des paysages et surtout d’un mode de déplacement actif (malheur pour Yan, il conduit!!!). On partage le matériel commun, on vérifie les vélos avec notre fameux A, B, C, D, E, F, G pour déceler les anomalies et HOP, c’est partie! Il est important de souligner l’efficacité remarquable des élèves, on les félicite.

Sachez que les erreurs de navigation sont possibles malgré les GPS, l’expérience, les trajets tracés a la main, les directives des locaux…mais jamais rien de trop grave. Des fois, tout cela arrive pour le mieux puisqu’aujourd’hui les petits détours ont permis au groupe d’éviter l’averse qui s’abattait sur eux pendant la pause du lunch. Un petit refuge sous l’entrée de la cathédrale le temps que ça passe, et revoilà le soleil ainsi que le vent juste a temps pour reprendre la route. Chaque arrêt est une opportunité de recharger les piles, des élèves, mais surtout de leur téléphone sans quoi ils ne pourrait pas donner de nouvelles quotidiennes a leur parents et sur Facebook.