Mesdames-Messieurs,
Nous sommes désormais live from Biarritz.
Vous me pardonnerez l’anglicisme, mais il est parfois nécessaire de prendre davantage que l’accent local pour bien se faire comprendre. Cela fera d’ailleurs parti d’un article futur.
Ainsi donc, résumé des 315 premiers kilomètres (ou les 315 premières bornes si vous voulez « jaser local »).
Première journée réussie, environ 60 km de plaisir pour se rendre tout près de Cap Ferret, dans la Baie d’Arcachon. La cerise sur le sunday: Diego qui arrive accompagné d’Etienne avant même que le repas soit servi, en étant parti environ 7h après le groupe. Ils méritaient bien bien un petit vin à 2 euros…
Le groupe finalement réuni, c’est lors de notre deuxième journée que les choses ont vraiment pris leur envol. Petite traversée du bassin en bateau pour se rendre à Arcachon. Un petit 30 minutes sur de l’eau aussi bleu que le ciel alors que le pilote faisait jouer du Janis Joplin, James Brown et autres. Ça peut vous paraître vraiment inutile comme détail, mais ça faisait une gigantesque différence pour moi et quelques autres.
… Ok, surtout moi… Anyway!
Sur notre route, la superbe dune du Pilat comme décor pour le dîner. Afin d’être objectif, sachez que les profs n’ont pas fini de se faire rappeler qu’ils ont pris les marches pour se rendre en haut plutôt que d’affronter la dune direct dans le sable. La moyenne est d’au moins 2-3 fois par jour actuellement.
Le premier « test » a eu lieu à notre troisième journée, en route vers Vieux-Boucou-Les-Bains. Non, ce n’est pas l’auto correcteur qui s’emballe, la ville s’appelle vraiment comme ça. Superbe camping sur le bord de la mer, que nous avons atteint au bout de 100km et des poussières. De mémoire, aucun groupe n’avait avaler 100 km avec autant d’aisance si tôt dans un voyage. Nous avons même eu le temps de prendre le traditionnel « p’tit café de route ». Ça donne l’occasion de découvrir « nos jeunes ». Croyez-moi, nous avons affaire à un groupe d’élite. Les soirées sont agréables et enrichissantes au point de ne plus voir de différence entre le rôle de prof et ceux des élèves. Bref, tout baigne dans l’huile à chaîne.
Un aperçu des dites soirées:
Et pour ceux qui me connaissent et qui en doute, oui, je me suis sacré à l’eau tard en soirée. 1) Pour être suiveux avec mes collègues 2) Par pression populaire pour éviter un autre scandale « Dune-de-Pilat-les-profs-ont-pris-les-marches-Gate ». Tout le monde la trouvait très chaude, sauf moi. Si vous désirez visiter la région, ne vous fiez surtout pas à mes impressions.
En arrivant hier à Biarritz, nous avons vu, au loin (et senti, dans les jambes) ce qui s’en vient: les Pyrénées! C’est jour de repos aujourd’hui, jour de « non-vélo » devrais-je dire car plusieurs vont tenter le coup sur une planche de surf. Rien de reposant fort probablement.
Chut! C’est un secret, ils ne le savent pas encore mais ils auront probablement l’option d’aller se frotter au Col de l’Aubisque dans les prochains jours, une des ascensions mythiques du Tour de France.
À très bientôt!
Merci Jérôme pour ces nouvelles et bravo à votre groupe d’élites! C’est impressionnant!
Au plaisir de vous lire,
Catherine