Mesdames-Messieurs, c’est parti!

… Et ne vous fiez pas au kilométrage pour évaluer l’ampleur du défi!

Nous avons quitté Kona mardi matin pour ce qui fût de mémoire d’encadreurs LA première journée la plus difficile que nous avons connu à ce jour. La température est très chaude, environ 30 degrés sans compter l’humidex. Il y a quelques côtes, certes, mais nous préférons parler de « murs » pour être plus exact. Les journées sont courtes en distance, mais particulièrement piquantes côté difficulté.

Probablement pour se protéger contre les tsunamis, les routes sont parfois très en hauteur. La première pause pour dîner nous a donné droit à des répliques du genre « est-ce que j’ai le droit de mourir, maintenant? ». Chose certaine, c’est du costaud. Mais nous sommes rassuré du fait que le groupe se comporte déjà comme si nous étions sur la route depuis une semaine. Efficacité dans l’organisation, travail d’équipe, positivisme, c’est très prometteur pour la suite.

Un mal pour un bien qui risque de se répéter quotidiennement, les terrains de camping sont le long des plages. C’est à dire que tous les matins, nous aurons un dénivelé d’environ 500m à franchir pour atteindre la route. Avant même que la journée soit commencée.

En revanche, des terrains de camping aussi retirés sont assurément les plus beaux que vous puissiez imaginer:

– Les tentes sont directement sur la plage avec vue sur le Pacifique

– Tous les matins, il y a des daupins qui sont très très près des nageurs et qui n’ont pas peur « de se donner en spectacle » avec quelques sauts bien en vue.

– Étant incroyablement chochotte en ce qui à trait à la température de l’eau, vous pouvez me croire: elle est vraiment chaude!

– La faune aquatique est tout simplement incroyable

 

Vous comprendrez donc que la montée matinale, aussi violente soit-elle, on essaie de la faire avec le sourire pour revenir au paradis la soirée suivante. De toute manière, puisque nous sommes très près de l’Équateur, le soleil se couche très tôt. À 19h00, nous devons sortir les lampes frontales. Vers 20h30, tout le monde dort jusqu’à 5h00 environ. Idéal pour s’assurer d’être frais et dispo le lendemain matin.

En fait, l’endroit était si exceptionnel que nous y sommes resté 2 nuits plutôt qu’une. Nous reprenons aujourd’hui la route vers le Nord. La présence de cendre volcanique dans l’air plus au sud rendait l’itinéraire initial peu invitant. De l’avis des locaux, nous avons vraiment pris la bonne décision. Cela dit, personne ne s’est vraiment plaint de devoir rester sur cette plage déserte. Et dire que ce n’est-ce que la première. Et probablement l’une des moins spectaculaires à vue de Google lorsque nous avions préparé le voyage.

Merci de nous lire, à très bientôt!