Bonjour à toutes et à tous!

Voici un aperçu du chemin parcouru depuis notre dernière publication:

Loin de nous l’idée de se prétendre expert en climatologie, mais nous croyons en connaître suffisamment sur Hawaii pour vous résumer le climat en trois simples catégories:

1) À droite de l’île: Là où il pleut. Pas tout le temps, mais un peu à tous les jours. Et quand ça tombe, ce n’est pas « un peu ». Simple, non?

2) En haut de l’île: Là ou il fait chaud. Très chaud. En fait, pas besoin de réveil matin pour se « forcer » à se lever tôt, les premiers rayons de soleil transformeront votre tente en véritable serre. Excellent incitatif pour en sortir au plus vite. Température ressentie avoisinant les 40 degrés Celsius.

3) En bas de l’île: Un mélange des deux autres catégories, avec en plus un soupçon de Vog pour se distinguer. Qu’est-ce que le vog? Imaginez un genre de smog urbain, mais provoqué par un volcan. D’ailleurs, impossible d’affirmer avec certitude que les deux phénomènes sont liés, mais après quelques heures de pédalage, nos jambes sont automatiquement recouvertes de poussière noire:

Lorsque des gens nous abordent sur la route ou nous questionnent à notre retour, LA question inévitable: « Combien de kilomètres avez-vous parcouru? » Pour le projet Cyclo-Hawaï, il serait plus juste de parler du dénivelé qui a été grimpé que de la distance affichée sur l’odomètre.

Ainsi donc, le retour sur la côte Ouest de Big Island nous a fait retraverser (et re-grimper) le massif du Mauna Kea. Vrai que le dénivelé vertical était plus convivial que la première fois, mais notre bande d’aventuriers-aventurières commence à être capable d’en prendre. Les journées se terminent de plus en plus tôt, avec des commentaires du genre « c’était vraiment plus facile qu’on pensait ». Mine de rien, faire avancer une monture qui pèse plus de 100 lbs sur des montées de plus de 10 km de long, ça accélère le conditionnement physique.

Cette nouvelle énergie combinée à l’autonomie cyclotouristique (nous assumons pleinement le fait d’avoir inventé ce mot-là) que nous avons développé nous permet de nous séparer en sous-groupe sur la route. De cette manière, tous peuvent parcourir une distance quotidienne variable, pour visiter des endroits aux goûts de tous et chacun.

Par exemple, la vallée de Waipio, image « carte postale » de Big Island, qui n’était pas directement sur la route. Mais ce n’est pas un petit 50 km additionnel qui va nous empêcher d’aller prendre des photos:

Également, le village de Hawi dans le Nord de l’île, domicile de cette chèvre qui tenez-vous bien, traverse la rue uniquement aux passages piétonniers et respecte le code de la route:

Nous profitons aujourd’hui d’une journée de repos avant de compléter notre tour de l’île. Après avoir connu des campings désertiques, nous commençons à « sentir » la ville alors que les plages sont de plus en plus achalandées. Disons que nous n’avions pas entendu de génératrice à 5:30 du matin sur nos autres terrains. Est-ce un retour d’ascensceur pour nous être bombé le torse d’avoir la chance de poser nos tentes sur les plus beau spots jamais vu? Nous n’excluons pas cette hypothèse.

… Parlant des sites des derniers jours:

De « notre » plage, nous pouvons apercevoir Kona. Environ 55 km nous sépare de notre point de départ. Ce sera donc le tour d’honneur qui s’amorcera dès demain.

Nous vous rapporterons les détails lorsque nous y serons.

À très bientôt!